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  • Photo du rédacteurSerge Leterrier

Ghyslaine Lalanne


SUITE A L'ARTICLE PARU DANS LE NOUVEAU MAGAZINE OXYMORE(S) N°1 - Eté 2022



Biographie

Par Ghyslaine Lalanne

Je suis née en 1944 à Alger où j’ai vécu jusqu’en octobre 1962. Je suis pupille de la Nation, mon père est mort au siège de Belfort en décembre 1944.



Normalienne, je me suis retrouvée à l’EN de Melun, en année professionnelle, n’ayant pu, à cause de la guerre, faire une demande de propédeutique pour continuer des études supérieures. J’ai pu rattraper un cursus supérieur en 1966, j’ai d’abord été prof de collège, en région parisienne. Mariée en 1967, mère de deux filles, divorcée en 1988. J’ai quitté l’Ile de France en 1973, pour Beausoleil (06), puis Cannes, puis Fréjus. Les choses se sont stabilisées après mon divorce !

J’ai enseigné un an en Grande-Bretagne (à Grays) – année 1994-1995 – dans le cadre d’un échange de professeurs. J’ai été édile de 1995 à 2008, effectuant deux mandats d’adjoint à la culture du Muy où j’avais une maison. J’y ai fait des choses qui me plaisaient et rencontré beaucoup d’artistes ! Ce fut une expérience des plus enrichissantes.

J’ai fini ma carrière au lycée de Draguignan. J’ai été un prof heureux !

Le début de ma retraite a été dur… Pour juguler la solitude, je me suis mise à écrire des poèmes, ai obtenu 2 prix, un de la ville de Péronne en 2008, sur le thème de la gourmandise, l’autre via « Short Edition », sur le thème du silence. Puis, sur les conseils de Geneviève Moll, une amie de longue date, hélas disparue en 2011, je me suis essayée à l’écriture de chansons. Je suis en collaboration avec 2 compositeurs/interprètes, et un groupe rock de Bretagne. Un de mes textes doit figurer sur le prochain album de Dom Kovacs.

« Les Histoires d’amour… » est mon premier ouvrage. Un roman historique sur fond de fin de guerre d’Algérie sort le mois prochain. Je travaille sur un recueil de… pensées, « À bâtons rompus », et un recueil de poésies.






Réflexions

Par Ghyslaine Lalanne


Je découvre, à travers mes dédicaces, à quel point il est difficile de se faire connaître, vu que les éditeurs (à part les grands…) n’assurent pas le service après-vente ! « Nombre 7 Editions » est un petit éditeur qui a le mérite néanmoins de faire du bon boulot et ne demande pas une participation, si ce n’est d’acheter des livres ! Aux auteurs de faire en sorte de récupérer cet investissement. J’avais d’abord signé un contrat avec « Les Presses du Midi » de Toulon pour mon roman « La guerre en bandoulière », moyennant une participation de 1000 euros, que j’ai acceptée, trop contente de travailler avec un éditeur près de chez moi ! L’éditrice a rompu unilatéralement le contrat (c’est-à-dire sans m’en donner un préavis) au motif que je refusais les corrections qu’elle voulait m’imposer, qui portaient, selon moi, sur des choix d’auteur ! Mais on ne m’a pas remboursé l’argent versé ! Et j’ai perdu un an… Inutile de préciser que j’ai dû ronger mon frein nonobstant le fait que j’étais dans mon droit d’après l’avocat que je suis allée consulter… Mais intenter un procès me serait revenu plus cher que l’enjeu de la démarche ! Alors le monde du livre m’apparaît comme un autre « univers impitoyable » où les gros ramassent tout et les inconnus doivent se démener pour se faire connaître… à moindres frais.

Ainsi, je me suis vu refuser l’accès à la SGDL au motif que mon éditeur n’éditait pas à compte d’éditeur ! Pourtant, comparé à celui de Toulon, c’est quand même ce qu’il fait et au moins, il est HONNÊTE.

Je suis donc un peu désenchantée, mais j’aime écrire, cela fait partie du modus vivendi que j’ai élaboré pour me sentir à l’aise dans ma vie de septuagénaire solitaire… Je ne cherche pas particulièrement à être connue, même si cela me ferait un grand plaisir d’avoir un petit succès ! Le temps presse pour moi, pas vraiment le temps… de prendre mon temps !


J’ai trois petits-enfants, tous pratiquement adultes, qui ne se passionnent pas particulièrement pour les livres, malgré les efforts déployés pour les y amener ! Mon objectif principal est de leur laisser un petit patrimoine « culturel » avec l’arbre généalogique de notre famille pour lequel je me passionne !


Je lis beaucoup, mes auteurs préférés sont Camus, Erri De Luca, Jérôme Ferrari, David Fœnkinos, Marie Hélène Lafon, Sylvain Tesson, John Irving, Douglas Kennedy, Pat Conroy et une mention TRÈS particulière pour Virginia Woolf que je vénère ! Colette reste mon premier coup de cœur littéraire !


La culture ? J’ai eu le loisir pendant les années où j’ai été édile de mesurer à quel point c’est difficile de la porter, de l’étendre au plus grand nombre alors que c’est une composante majeure de la vie en société ! Je déplore qu’on encense des gens sans culture, qu’on bidouille des pseudo-réformes la plupart du temps inutiles et/ou inappropriées (comme cette écriture inclusive qui est un énorme non-sens à mon humble avis). C’est que l’ÉCOLE et ses apôtres sont malmenés, hélas ! « Du pain et des jeux » semble ne pas avoir changé de mode, et le foot, et les hamburgers sont les deux mamelles de la France !

Je reconnais ne pas être très positive, ni très optimiste, et écrire me permet de surmonter cette tendance.


Ghislaine Lalanne

Auteure




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