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  • Photo du rédacteurNelly Boulet Soulié

L’art sans frontière

Dernière mise à jour : 24 oct. 2023

Jusqu’au 24 mai se tient, à la Galerie Francis Barlier, à Paris l’exposition collective franco-asiatique, intitulée L’art sans frontière. Organisée par André Fernandez, de l’association France-Chine Cultures Interactives, l’exposition regroupe 19 artistes comme peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes, tels que Christiane HESS (France), Irina TCHENAKAL (Russie), Lego LIANG (Chine), Nina KNAR (Arménie)…


(photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Pierre-Jean Develter est un plasticien photographe et poète, diplômé d’une licence d’histoire de l’art.

« La poésie est pour moi un lien par rapport à l’image. C’est-à-dire que l’image doit compléter le texte mais pas l’illustrer », déclare le photographe.

Astarté, est le titre de son poème. Elle était la déesse de la fécondité sous l’Égypte Antique, « c’est un symbole actuel » qui permet à Pierre-Jean Develter d’évoquer des problèmes perpétuels liés à la philosophie.


Astarté, Pierre-Jean DEVELTER (photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Il choisit la photo d’un modèle « à moitié nu » pour montrer le travail du drapé, de la composition par rapport au reflet, qui « renvoie à la géométrie d’une vague ». Ces vagues, Pierre-Jean Develter les a rencontrées près de Ouessant. Invité par un marin pêcheur, il a pu photographier la mer d’Iroise « 6 heures du matin, quand les vagues naissent au large ». Inspiré par Les Contemplations de Victor Hugo et principalement par ses encres, « Victor Hugo a fait tout un travail en lien avec la spiritualité et la nature. Il s’est réconcilié avec l’aspect religieux de la vie », Pierre-Jean Develter associe écrits et photographies.

Cette période « enrichissante et actuelle » est directement en lien avec « les problématiques de l’écologie ». Pierre-Jean Develter confie que, par la contemplation, « l’Homme retrouve un sens à sa vie ».


Le photographe, avait des contraintes par rapport au modèle, qui ne souhaitait pas poser nu. C’est pour cela qu’il a utilisé le drapé, pour « suggérer la sensualité » en « cachant les parties qui m’étaient interdites et en même temps révéler une psychologie indirecte », un prétexte pour laisser entrer et sortir la lumière. Celle-ci donne alors l’impression que « la lumière émane du modèle. Ce qui donne une très grande sensibilité aux décors et aussi à la pose très étudiée par rapport à l’axe de symétrie ».


Place à la couleur


Nouvelle ambiance, Lidia WOJTOWICZ (photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Lidia Wojtowicz, artiste peintre polonaise née à Cracovie, « joue la carte du bonheur ». Dans ses œuvres, Lidia Wojtowicz travaille énormément la couleur et la matière, pour elle « c’est une façon de se guérir ». Étant une artiste positive et dynamique, Lidia Wojtowicz recherche « un équilibre entre linéarité, horizon, et une matière en mouvement, organique ». En parlant de dynamisme, l’artiste polonaise débute son tableau un soir de 14 juillet. Lidia Wojtowicz explique qu’elle était remplie d’énergies différentes, « toutes les couleurs se sont mélangées, c’est explosif ». Lidia Wojtowicz apprécie les grands formats, ce qui lui permet de s’exprimer pleinement. Lidia Wojtowicz explique qu’elle ne peut pas faire de tableaux tristes, « c’est impossible pour moi », le tableau doit dégager « une énergie et une lumière ».


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Espérance 1 et 2, Nathalie LERAT (photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Espérance 1 et 2, est le titre que l’artiste peintre française Nathalie Lerat a attribué à ces deux tableaux. Après avoir baigné dans l’univers artistique comme le cinéma, en passant par la danse et le théâtre, Nathalie Lerat s’interroge sur la place de chaque individu dans notre société actuelle.

Inspirée par son métier d’origine, « je suis éclairagiste de théâtre à la base et j’ai toujours dessiné. Puis je peignais chez moi mais n’exposais pas », Nathalie Lerat dévoile les coulisses de ses tableaux.

Le croissant de Lune représente l’espérance. « La nature humaine est toujours reliée avec les cycles lunaires, il y a un côté spirituel dans mes tableaux » déclare l’artiste française.

Souvent de dos et réalisés de manière « totalement volontaire », les personnages laissent place à beaucoup plus d’imagination et de poésie. De dos, « les personnages n’incarnent pas les gens en les définissant avec un âge, un sexe. C’est pour être dans un message plus universel et pas restrictif ». Souhaitant transmettre un message universel « d’amour » où l’humain doit garder espoir. On remarque que ce sont principalement des femmes de représentées, car elles « portent le monde et donnent la vie », un message que Nathalie Lerat est fière de véhiculer.



Les reflets de l’eau, Irina TCHEKENAL (photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Irina Tchekenal est née à Kaliningrad en Russie. Après avoir suivi des études de médecine à Moscou, elle se rapproche des peintres russes. Irina Tchekenal vit en France, pays qu’elle aime, depuis 1989. Elle utilise la peinture pastel en représentant un paysage à Argenton-sur-Creuse (Indre). « Le voyage c’est très important pour moi. J’aimerais partir à Dieppe pour peindre là-bàs », inspiré par les paysages, le monde extérieur est la première chose qui inspire l’artiste russe Irina Tchekenal.

Également auteure, Irina Tchekenal écrit la biographie de Alla, dans Alla Sa vie & Dior. Livre où elle y révèle « beaucoup de choses à propos Christian Dior et Yves Saint Laurent ». Dior, marque pour laquelle elle a travaillé pendant 15 ans.


(photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Durant l’exposition collective franco-asiatique L’art sans frontière, la Galerie Francis Barlier à Paris, a eu la chance d’offrir une danse tibétaine à son public.


(photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

Ma passion de l’art je l’ai depuis toujours » déclare Marlène Hue, artiste peintre française.

Elle fonde ARTrip et s’occupe d’organiser des expositions dans toute la France, mais aussi à l’étranger, pour des artistes venus des quatre coins du monde. Fascinée par les corsets de femme, Marlène Hue les personnalise à sa manière. Superposition de couleurs, bijoux fantaisie, mélange de matière, ses corsets hors du commun sont un joyau pour le corps d’une femme.



(photo : Nelly BOULET-SOULIÉ / CDM)

L’exposition collective franco-asiatique regroupant peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes et bien plus, se déroule jusqu’au 24 mai à la Galerie Francis Barlier, à Paris, dans le 8ème.


Adresse : 36 Rue de Penthièvre, 75008 Paris (métro Miromesnil, ligne 13)

Renseignements : 01 49 53 00 05 ou http://galeriebarlier.fr


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